Août 2025 | ||||||||||
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Lentement elle avait repris sa respiration, et sur un temblement imperceptible légérement creusé ses reins. Cela durait depuis des heures probablement. Les queues se succédaient et, son homme l’observait. Il notait, le léger film de transpiration, la cuisse qui frémit, le cri étranglé sur un coup de rein trop fort, l’épaule qui céde par fatigue... De temps en temps, il prenait le temps entre deux hommes, de lui murmurer quelques mots à l’oreille.
« Ma salope... encore quelques unes, juste pour moi »
Il ne lui laissait pas le temps de répondre et ouvrait la porte sur une autre queue anonyme.
Elle, elle avait traversé le matelas à coups de bites dans le cul. Maintenant sa tête cognait dans le mur et ses cheveux se collaient à sa nuque.
Pierre suivait des yeux une goutte de transpiration qui prise dans une mêche, coulait le long de l’épaule de sa femelle. Avant d’être décrochée par la violence du dernier homme qui prenait Femme, la goutte de sueur se serait évaporée. 31° depuis 24 heures, depuis 24 heures enfermée dans cette pièce, dans le noir d’abord. Attachée ensuite, puis privée de vue, de parole et d’ouie. Réduite à un orifice qui maintenant béait comme la bouche grande ouverte d’un nourrisson affamé, palpitant au rythme de son coeur, de son émotion.
Puis le dernier homme est sorti. Pierre a détaché Femme. Doucement, en prenant le temps de masser chaque membre endoloris, chassant l’engourdissement d’une main ferme, la couvrant d’un voile de sensations, puis de bien-être. La peau sêche sur sa peau humide, défroissant les marques. Comme on détord les membres contorsionnés d’une poupée maltraitée.
Il l’avait laissé finir de récupérer son corps et retendre le satin de sa peau. Il lui avait enfin branché la climatisation, donné à boire et quelques heures de sommeil. En ouvrant la porte il l’avait trouvé dans la même position que celle dans laquelle il l’avait laissé, sur le ventre, la tête entre les bras. Avec la lumière elle avait bougé, si peu que seul lui avait pu remarqué le changement de rythme dans l’air.
« Il va falloir que je m’habitue à ton nouveau cul, tes nouvelles dimensions...
À quatre pattes !
Montre toi »
Au bruit de la ceinture qui glisse dans les passants du pantalon, elle s’était ouverte. À la première chaussure tombée sur le sol elle avait écarté d’une main un globe de chair. À la deuxiéme, elle était prête pour lui. Mais pas pour la douleur que son sexe causerait à son cul distendu et irrité... ni au plaisir qui lui ferait perdre la tête une fois de plus.
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