Quand la libido a fichu le camp avec l'amour que reste t'il?
L-Hard-Core
Septembre 2025 | ||||||||||
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Quand la libido a fichu le camp avec l'amour que reste t'il?
L-Hard-Core
Mes nuits s’ennuient sans toi, les minutes fondent
Entre mes cuisses, comme le glaçon. Dis tu t’en souviens ?
Du glaçon d’août… sous la couverture d’humide chaleur
Dans la torpeur des après midis enragées d’orages
Quand je jouissais pour toi, les yeux entre deux mondes
Du doigt, tu savais me faire couler. Dis tu t’en souviens ?
Quand de ta langue de serpent tu recueillais mes saveurs…
C’était doux et sans efforts, je t’offrais ma gorge en gage
Dis moi si ton sang a faiblis ? Si de tes yeux tu m’allumerais
Encore et encore, pour mieux me préparer à l’assaut du rein
Mâle dominant, furieux, mâle jusqu’au bout du gland !
Et elle de l’ongle elle trace sa marque, tendrement sanglante
Sillon labouré qui accouche de perles de jus de chair, incarnées
Qui glissent, accrochées, lourdes, galbées tout petits mini seins
Que je laperais sans doute tout comme tes luisant éclats blancs
Qui ont traversé mon ciel, tu as jouie mes étoiles filantes.
De un à deux trois, sans faux mouvements. La main sur les reins de l’autre, une queue dans la bouche et on recommence. La danse de vie. Sexe, sueur, sperme. Et en boucle la bande son. Grincements, humidité, gémissements et cris.
L’éclairage efface et gomme. La peau opalescente prend des teintes de bijoux rares, les corps sombrent dans l’animal. Si je savais je figerais tout sur un papier canson soyeux, à coups de pinceau trempé dans une encre noire de suie qui gondolerait ma feuille en la détrempant.
Et petit à petit, les corps se détachent, pour se renouer plus loin, plus fort, plus vite. Car dans le temps qui s’effiloche il y’a l’urgence du plaisir.
On en donne et on prend, beaucoup. Parce qu’on est là pour ça, sans vergogne, ce plaisir qui défigure, qui rend muet ou qui déchire la tête.
Trois quatre, et moi. Je dessine du doigt l’éjaculat brillant qui orne la fesse d’une autre.
Une dans chaque main, à branler avant de les prendre bien dures. En bouche, pour la saveur âcre et la rigidité du désir, mordant, titillant, agaçant ce gland vibrant de plaisir contenu.
Et puis le glissement de la première qui pénètre dans ma chatte, doucement comme pour mieux en mesurer chaque centimètre de ce satin de chair. Et violemment pour la deuxième qui me fait chavirer. Les yeux renversés vers l’âme, engouffrée toute entière dans le plaisir. Grognements, feulement et gémissements ; plus de mots dans cette régression.
Le claquement d’un bas ventre sur des fesses ondoyantes, le coup de rein qui t’enfonce un peu plus dans le plaisir. Les mains qui s’emparent de la chair, d’un sein ou juste d’un téton. On ne choisit plus. On se laisse emporter, envahir, posséder. L’essentiel de nous. L’évident qui s’impose et qui creuse un peu plus dans nos désirs. Et qui nous met en face de nous-même. Le plus impie des miroirs. De la haute définition, 15M de pixels. Je vois ton cœur au travers de ta peau.
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